Le psychopraticien

Le terme « psychopraticien » est un nom de métier qui succède à l’ancienne appellation « psychothérapeute » avant que celle-ci ne soit devenue un titre réservé en 2010.


Le nom de métier « psychopraticien » ne constitue pas un titre mais désigne une activité professionnelle. L’exercice de la psychothérapie reste libre et le psychopraticien est un professionnel de la psychothérapie.

Les conditions requises pour être psychopraticien sont référencées sur les sites des organismes compétents :
Consulter ces différents sites permet de suivre l’actualité quant à la profession de psychopraticien, de s’informer sur les différentes terminologies employées pour qualifier le métier et son titre (différences entre psychothérapeute, psychopraticien, psychanalyste, psychologue), sur les différentes méthodes de soutien thérapeutique utilisées, etc.

Il faut suivre une formation complète en psychothérapie, conforme aux normes européennes, incluant les six éléments suivants :
  • Une psychothérapie personnelle approfondie ;
  • Une formation théorique, méthodologique et pratique à une méthode reconnue ;
  • Une formation en psychopathologie clinique ;
  • Une supervision permanente tout au long de la pratique professionnelle ;
  • Un engagement à se conformer à la charte déontologique de la profession ;
  • Une accréditation par une commission nationale de pairs.
L’accompagnement du psychopraticien s’appuie sur une méthode de psychothérapie spécifique (analyse transactionnelle, sophrologie, gestalt…) qu’il a lui-même apprise et expérimentée, et sur sa propre psychothérapie effectuée notamment dans la méthode à laquelle il a été formé.

Le psychopraticien doit également être supervisé dans sa pratique par un autre professionnel de la relation d’aide thérapeutique.                                                         
Ces conditions garantissent le professionnalisme et l’éthique du psychopraticien qui se conforme à une charte déontologique : voir http://www.ff2p.fr/fichiers_site/la_ff2p/la_ff2p.html#code.

Une fois ces critères réunis, c’est la qualité de la relation entre le psychopraticien et le patient qui détermine les avancées du travail psychique de la personne.

Le choix du psychopraticien s’avère donc déterminant dans la cure thérapeutique, et mérite d’y consacrer un peu de temps.
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